Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Hier et aujourd’hui j’ai reçu tes deux lettres du 22 !

Je sens en effet que ce fil dont tu me parles est là, vibrant et vivant, ouvert. C’est bien : un présent qui œuvre. J’aime beaucoup. J’ai bien ri de ta définition des styles conjoints de Claire et Jean Yves ! Oui, c’est bien ça ! (Jean Yves était venu pour un séjour de quelques semaines à Sincérité avec sa compagne, une femme plus âgée que lui, très possessive) J’ai beaucoup de joie des nouvelles de ma « Maison » (le logement indépendant que j’avais récemment construit pour Colette, à Sincérité). Et – nos lettres se croisent – tu verras que mon souhait est, précisément, que son bel espace soit le vôtre, à Diane et à toi. Dis-moi, on en a marre, non, de ces incidents, de ces nouveaux « court cases »… ! Dieu que ces « défenses » ont la peau dure devant la transformation, le progrès. Je crois vraiment qu’à certains moments la seule « politique » est de ne pas donner prise, en cherchant la juste distance. (Il s’agit de divers procès intentés par les « propriétaires » légaux des terres d’Auroville contre un certain nombre d’aurovilliens)

… S’ensuit une longue liste de questions pratiques...

Mercredi 30-9-81

… Oui, je préfère écrire deux aérogrammes plutôt qu’une longue lettre : ça m’évite de faire la queue plus d’1 heure ½ devant le guichet de la poste !

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