Lettres à Divakar jusqu'à 2005

se passer à Nice (où réside le père de Claude ; Vicky étant italienne) . Mais j’ai trouvé que lui et Vicky sont assez disponibles aux instants qui vont venir, tout en ayant besoin de penser à leur retour. Quant à moi, c’était une bouffée d’un concret immense lorsque Vicky me parlait de la sécurité que tu lui as apportée jusqu’au seuil de l’avion à Madras… … Ici nous sommes un certain nombre à suivre les premiers pas du gouvernement. L’héritage qu’on leur a laissé est aberrant, ils ont à affronter de considérables obstacles, ne serait-ce que pour freiner la dégringolade avant de pouvoir envisager une remontée… Et les autres qui les attendent au premier tournant ! On voit déjà les dents blanches de Chirac se préparer… et Giscard qui part voir Reagan… Ce serait catastrophique si les socialistes n’arrivaient pas jusqu’au bout : leur ton, leurs comportements, leurs paroles sont incontestablement ceux d’une autre société, quel souffle nouveau ! Et il y a un syndicaliste remarquable, Edmond Maire !

Voilà.

Contente pour Gérard et Marcia.

Avec toi, tendrement,

Colette.

***

Mardi 29-9-81

Aimé,

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