Lettres à Divakar jusqu'à 2005

En fait, et cela rejoint ce que tu penses, cette terrasse a été faite par petits bouts, « en amateur », sauf un dernier travail d’étanchéité. Je suis furieuse de m’être laissée avoir, alors que, profondément je pense que lorsqu’on en a les moyens financiers, il faut savoir dépenser : j’ai toujours su qu’il y a certaines économies qui sont ruineuses ! Bon ! Je veux faire un dernier test : boucher le tuyau d’écoulement, remplir d’eau, attendre plusieurs heures. Si, comme c’est très probable, rien de fâcheux n’arrive, alors on a bien repéré toutes les fissures du pourtour. Une chose en tout cas est satisfaisante : à l’occasion de ces avatars, on a vu la nécessité de refaire les joints extérieurs (avec du beau mélange ciment et sable doré). J’avoue que le bien-être de Francis travaillant sur cette terrasse ou, le soir, étendu dans la chaise longue sous le ciel étoilé, m’a confirmé dans le désir de tout tenter pour la sauver. Christiane, non, elle ne vient pas : beaucoup de travail en retard pour elle, surtout à cause de quelques jours difficiles, Chantal ayant « terminé » sa période troublée sur des paroles très dures à son égard ; elle en a été très touchée et déprimée. (Chantal vient parait-il à Paris, abandonnant tout le monde pour un danseur !) … N’oublie pas de me dire quand tu auras besoin de cacao. Aucun problème pour moi ; vous êtes 2 et puis avec le sport (que dis-je, l’athlétisme !), ça creuse, non ?!

Beaucoup de tendresse, avec toi,

Colette.

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