Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Les Prévôts, Vendredi 28-8-81

Aimé,

Hier ta lettre, - ta belle lettre du 17.

Décidément, ce que tu m’écris m’apporte, m’apprend beaucoup de choses, toujours. Souvent, tes mots – c’est-à-dire la pensée concrète qui est là, au-dedans d’eux – agissent comme des révélateurs extrêmement présents et concrets. Ainsi j’apprécie beaucoup ta réponse… Ce que tu me dis du travail au-dedans – ce Réel ; de l’apprentissage à Etre ; et de leurs effets (l’unité, l’harmonie), il me semble tellement que ça, je puis le comprendre. Et, justement, parce que c’est vrai et réel. Alors c’est simple, ce qui ne veut évidemment pas dire que le travail ne soit pas long, difficile, étouffant. Mais cette « simplicité », il me semble que c’est, entre autres, ce que Mère a voulu exprimer, faire découvrir, de plus en plus. Alors, que tu sois en attente, en besoin, je trouve que c’est vraiment bien. … Je voudrais maintenant te dire ce que je pense de la terrasse (aux Prévôts, Colette a tenté d’aménager une petite terrasse dans la pente du toit en ardoise, devant la fenêtre du grenier qu’elle a transformé en grand studio) . Et d’abord, c’est très important, ta présence m’aide à prendre les bonnes décisions, ton souhait d’être là agit à distance.

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