Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Hier, après un frugal déjeuner, nous sommes allés à Paramé prendre le café sur la digue ; puis par la plage, sur le sable dur, pieds nus, nous sommes allés flâner dans Saint Malo ; retour pieds nus jusqu’à la voiture ; et puis … Dinan, où nous avons dîné sur le joli port. De retour, j’étais étourdie par cette diversité si profonde. Aujourd’hui il pleut, une petite pluie toute fine, et par la fenêtre grande ouverte la campagne laisse affleurer des nuances de bien-être (ces nuances que je verrai à Sincérité bientôt). bouleversements du climat partout en France, cette belle plage de Chateauserein est méconnaissable : c’était, à marée très basse, les étendues, découpées, à perte de vue ; mais le sable était, partout, recouvert d’algues vert clair ; ces prairies marines sont douces et étranges. Et, comme toujours, par cet indissoluble lien, la présence d’Auroville s’étendait là, confondue et concrète. Le Saint Malo d’été est de plus en plus étonnant : des chanteurs, excellents, des guitaristes qui jouent du Bach, une atmosphère libérée et en même temps discrète, des fleurs – un contraste avec les évènements politiques mondiaux… … Envie de te faire partager un spectacle, nouveau celui-là : sans doute à cause des tempêtes récentes et des

Voilà. Je t’aime et je t’embrasse,

Colette.

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