Lettres à Divakar jusqu'à 2005

En attendant l’accession à des paliers communs laissant ouverte la singularité de chacun ?

Et le plus difficile à mes yeux, le plus ingrat, c’est cette tendance moralisatrice recouvrant et masquant quelques intérêts « réactionnaires » à tous les niveaux…

Je pense en tout cas que, chacun dans cette singularité dont je te parle, Diane et toi parcourez le même chemin.

Ici, les nouvelles, oui, plongent dans un gâchis – ici et dans le monde. Et il y a de quoi se soucier à propos de ce que l’avenir réserve au gouvernement en France. Mais je crois très fort en même temps que … l’impossible doit être atteint pour que le possible d’un autre chemin apparaisse.

… Voilà, je voulais te dire mieux que jamais combien et comment je t’accompagne.

… Et te dire aussi que j’ai bien aimé que Christiane ait eu ce besoin d’aller vers toi. Une conversation au téléphone, récemment, me fait deviner quelle lettre elle t’a écrite. Je crois qu’elle vient de faire une expérience – qu’elle l’a abordée d’une manière bien centrée en effet (c’est bien ce mot « centré » que tu utilises : un bon repère). Ici, eh bien les jours passent, coulent. Une jeune fille des environs vient chaque jour faire le ménage. En fait, nous restons très facilement à la maison. On y est bien. Et par tous les temps. Quelques promenades parmi toutes celles que nous aimons. Les mêmes, donc, toujours différentes cependant selon les heures, les saisons, les rythmes.

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