Lettres à Divakar jusqu'à 2005

ta vie à l’intérieur et à l’extérieur, de la vie d’Auroville, de leur conjugaison. Et je suis très impatiente d’échanger, de confronter nos questions, de les mettre ensemble et, avec, quelques réponses possibles… En fait j’ai bien le sentiment que la rencontre, l’entrecroisement de nos questions est en soi réponse, et vraie réponse, celle qui œuvre à une autre question ?

Aussi je suis contente d’apprendre la reprise des veilles de nuit… je les ferai avec toi, une longue durée de plus…

En plus, quelle joie le téléphone !

… Ça m’amusera et m’intéressera de voir se construire la maison de Krishna. Et aussi de faire la connaissance – car j’ai de lui plutôt un souvenir de silhouette – de Dominique André. … La période de froid se calme. Mais ça a été assez pénible : - 14° ici, - 41° ailleurs ! En fait j’ai eu froid au 27, le chauffage électrique ayant beaucoup faibli partout, puis j’ai eu une … inondation : éclatement et débordement des conduites d’eau, et les plombiers qui couraient partout ! Et moralement j’ai mal supporté les catastrophes chez les gens pauvres. Notre merveilleux pays tempéré est bien fragile et mal préparé aux excès. Quant à moi j’ai dû, à l’aube de notre espèce, éprouver une drôle de panique devant les cataclysmes naturels ! Je n’ai été à peu près bien qu’au 14, bien chauffé … et dehors, où, tu peux me croire, j’ai marché d’un bon pas ! Voilà. Je ne peux que te redire combien j’ai envie de te parler, ça tourne pas mal dans ma tête, mais c’est bien de ne pas s’endormir ; seulement je me demande souvent « qu’en faire » (je crois que cela rejoint l’une de tes

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