Lettres à Divakar jusqu'à 2005

et pratiques : si elle pouvait faire en sorte qu’au moins un Aurovillien soit soutenu économiquement de manière à contribuer plus pleinement à la croissance d’Auroville, cela lui offrait une motivation de qualité supérieure pour exercer son travail et « gagner des sous ». Et ainsi son nouveau métier de psychanalyste prenait pour elle un sens et une dimension qui l’enrichissaient d’autant. Durant ces années, Colette se « précisa » considérablement. (Alors que je rassemble ses lettres dans ce document, je suis frappé par le mûrissement et l’affermissement de son écriture, par exemple, qui devint très harmonieuse et régulière et unique, tout en étant toujours nette et lisible.) Francis et Christiane, de leur côté, purent venir me rendre visite à Sincérité une première fois en 1979, et ce fut très intense pour eux deux. Une partie de leur séjour fut dédiée à des entretiens enregistrés que Francis eut non seulement avec moi mais avec plusieurs Aurovilliens. Jean Yves, lui, vint me retrouver en 1977 une première fois ; mais il n’était pas prêt à tout laisser déjà, et ce ne fut que bien plus tard, dans les années 90, qu’il put enfin s’installer à Auroville, à Sincérité.

Quelques autres de mes proches vinrent tenter l’expérience, mais presque aucun d’entre eux ne demeura en Auroville.

Je n’ai retrouvé qu’une note manuscrite de Colette antérieure à 1981 :

« 1979 – 1980

Pour la Victoire d’Auroville, - Notre Victoire à tous, notre Joie.

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