Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Aimé,

Peut-être je vais trouver une lettre tout à l’heure. Tout de suite, je veux te résumer les choses en ce qui concerne Gérard et poster sans tarder ma lettre. Que de chassés-croisés entre mon télégramme, ma lettre, les appels de Gérard, mes réactions ici… ! Enfin, tout est arrangé. Voici : d’abord, dimanche, téléphone de Mathilde B., la mère de Marc André ; une femme qui m’est apparue très fine, réaliste, « critique » sans que cela altère le moins du monde sa générosité. Puis une heure plus tard, Marc, prêt à faire toutes les démarches auprès de l’Agence. Hier matin enfin j’ai pu joindre à son travail l’ami de Gérard, Jean Louis… En fait j’ai eu avec lui deux entretiens à quelques heures de distance ; et c’était, je le crois, nécessaire parce que c’est quelqu’un dont l’efficacité est d’abord altérée par une attitude moralisatrice (avec des arguments qui ne sont pas faux, mais…). Bref : il contacte une agence … et enverra le billet à Gérard en recommandé… J’assume les 2 tiers du prix (j’ai envoyé hier le chèque à Jean Louis…)… Je suis soulagée ! Un mot encore : dis bien à Gérard qu’il ne s’inquiète pas si J.L. met quelques jours à lui envoyer le billet ; cela fait partie de sa « morale » (étayée, entre autres, sur le fait que lorsqu’il était à Rio il n’a pas cessé parait-il de dire à Gérard que Marcia ne voulait, de toute évidence, pas repartir à Auroville, etc.!). … L’autre nuit j’ai rêvé d’Ajneyam. Je ne me suis pas souvenue du contenu, mais cela n’avait aucune importance : l’impression, forte, qu’il s’agissait d’une immense et intense présence.

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