Lettres à Divakar jusqu'à 2005

qu’ensemble nous puissions un jour parler de tout cela, chercher.

(Détails pratiques et annonce de l’envoi de gouttes et onguents médicinaux pour traiter des « hémorroïdes », qui étaient probablement causés par la tension nerveuse…)

… Je t’aime, et la Princesse. Embrasse Diane si tu crois,

Colette.

***

Samedi 9-7-83

Aimé,

Tu ne peux pas savoir le rire de notre petit frère Paul, ce rire épanoui, entier, communicatif, quand je lui ai raconté, à la « Closerie » avant-hier, la Fête de la Princesse… ! Nous y avons déjeuné avant d’aller à l’hôpital Cochin voir René. Comme je te l’avais écrit … il s’est fait opérer : un truc bénin, mais absolument nécessaire pour lui éviter de graves ennuis aux reins. Tout s’est très bien passé, et en même temps cette nuit il a été très mal. Ce sont des suites sûrement pénibles ; ça s’était passé de la même manière à sa première opération il y a 4 ans. Mais il a eu aussi à cette époque des réactions exceptionnelles en plus. Le seuil de tolérance étant absolument variable d’un individu à l’autre, je suis toujours assez perplexe en ce qui concerne René. Si bien qu’il m’est impossible aujourd’hui de prévoir à quelques jours près la date de notre départ aux Prévôts.

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