Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Mardi 28

Quelques petites nouvelles. Vendredi, long, long déjeuner avec Christiane, toutes les deux. Elle avait besoin de parler, et puis on se comprend bien. Conséquences spectaculaires de la « crise » qu’ils viennent de traverser : elle a maigri, ne fume plus, fait des rêves qui la bousculent beaucoup (en particulier de son père). En un sens, tout ça parait salutaire, bien qu’elle ne voie pas comment concrétiser ce qu’elle souhaite être et ne plus être. Ils vont rester à Claouey en juillet et août avec, pour projet, de parler. Francis va bien. Il est en train de se chercher un « chemin », dont il nous a dit quelques mots à dîner samedi. Trop peu encore pour que je puisse le traduire fidèlement. Il souhaiterait en parler longuement en septembre… On voit beaucoup Jean Claude, qui repeint la chambre (« ta » chambre), refait l’électricité, installe astucieusement des étagères : ça va être un lieu intime très joli, de repos, de travail. J’achèterai un beau tapis. Je vais m’y sentir bien. Et comme il est gentil, Jean Claude ! Je pense que Gérard va bientôt revenir. (A Auroville) Je serai contente pour vous deux. Il me semble que cette expérience somme toute difficile qu’il vient de vivre depuis quelques mois, le rend encore plus ouvert…

Jeudi matin

Mardi soir à 8 h, coup de téléphone de Milan : un Claude avec son besoin éperdu de parler, et tous les mots restent

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