Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Je suis également très sensible, car je pense que c’est d’une grande importance, au fait que tu vois un lien entre l’ « histoire de ta culpabilité » et une part du « rien », du « retrait » : s’il ne faut pas établir des liens à tout bout de champ, il est encore plus évident que les chercher à propos de certains types de difficultés est indispensable pour les résoudre. … Je suis tellement heureuse d’être ta petite sœur, et tout ce que tu me dis de si gentil ! Je t’aime et t’accompagne pleinement,

Colette.

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Lettre annoncée, « sur vrai papier », Juin 1983

… Cette fois, c’est vraiment la dernière de la série - la dernière avant un éventuel dialogue, à venir quand tu voudras, sur tous ces sujets. Celle-ci étant à mes yeux l’aboutissement concret, pratique, des 3 précédentes. Je ne crois ni au Rien, ni au vide, ni au blanc dans la « pensée ». Cela se présente ainsi, je n’en doute pas, mais ce sont à mon avis des écrans. Derrière, c’est plein, trop peut-être. Dans quels cas fais-tu cette expérience ? Continue à chercher, patiemment. Pour ma part, j’imagine – assez nettement il faut dire – ces variantes à tout ce que je t’ai dit précédemment : - Tu rencontres X ; tu as, sur le champ presque, l’intuition de ce qu’il y a en lui de forces, de

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