Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Lundi 20-6-83

Aimé,

Si tu savais comme je t’aime d’être ce que tu es ! Je viens de recevoir ta lettre du 15. Une grande joie, sur tant de plans.

Tout ce que tu accueilles, à plusieurs niveaux, dans ton travail à Matrimandir : travail en toi, travail concret et pratique, et aussi – ce qui en effet est important, cet espace de communication, simple, direct, quotidien, avec les autres. C’est … du solide, ça, du tangible, et j’en suis vraiment heureuse. Du solide aussi ce repas à Pondy ! Et j’ai ri de plaisir devant l’image de ta Princesse au restaurant ! C’est vrai tu sais que ces rencontres-là sont autant de solides petites pierres dans la construction, même si elles sont précédées de « catastrophes » ! Il me semble d’ailleurs qu’à certaines fois où ça se passe bien, c’est mieux que le précédent mieux. Et j’ai appris avec … soulagement que Jean allait avoir une autre maison : ce sera une atténuation de la pression. Et puis, tu comprends, je vois que mes lettres … entrent parfaitement dans l’échange, le dialogue avec toi, que tu es de plain-pied avec mes suggestions. Cela me donne beaucoup de respiration, de liberté, de confiance, et ouvre de mieux en mieux le chemin. J’avais peur un peu, je te l’ai dit, que ces 3 lettres à la fois, soient je ne sais pas quoi, disons massives. Alors, alors, rassurée … je peux te dire que la dernière de la série (cette fois une vraie lettre sur papier) va partir ! Elle est un aboutissement « pratique ».

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