Lettres à Divakar jusqu'à 2005

travail sur diverses voies : où se joue - entre autres – peut- être, et hors du champ de la conscience, une sorte de scénario de type homosexuel… Ces « grands projectifs » qui sont, eux, de grands manipulateurs, savent utiliser les points faibles de l’autre. En t’accusant, toi, de manipuler, n’utilisent-ils pas à leurs fins à l’aide de leurs contes de sorcières, ton besoin impatient, pressant, de voir ceux que tu aimes progresser, évoluer, sans tenir assez compte du niveau où ils sont, sans assez de souplesse pour admettre certains compromis… Quant à Diane dans l’affaire : soit elle est séduite et soumise à ce puissant climat et elle imite, soit elle use d’une certaine prédisposition – où d’ailleurs se joue, précisément à mon avis, sa visible difficulté à situer sa féminité. Avec toi d’ailleurs elle a fait des progrès – mais assez et pas assez pour en être à la fois contente et rejetante. Enfin, ces deux hypothèses, en interrelation je crois, m’ont conduite avec une force de persuasion qui m’a beaucoup frappée vers le chapitre du « Rien » : tu sais, ce « rien » qui est en toi au moment où tu croises un regard, et qui te vaut quelques accusations « gratinées »… J’ai une idée, à laquelle je veux réfléchir et qui représenterait la variante que j’ai évoquée plus haut. Et d’autres idées plus concrètes d’un travail efficace au ras des choses. Bientôt ! J’ai … PEUR … que tu sois lassé par ces 3 lettres ! Dis-moi ! Mais c’est tellement un travail commun ! Ensemble… Je t’aime,

Colette.

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