Lettres à Divakar jusqu'à 2005

J’ai volontairement laissé venir la réponse que tout un chacun désormais (même à Auroville) utilise – à bon comme à mauvais escient d’ailleurs. Je l’ai laissée venir, ne serait-ce que pour rigoler un bon coup, tellement c’est faux et saugrenu : le « masochisme » ! Pas question en ce qui te concerne, mais alors pas du tout. La culpabilité. Attention : ici, prière de patienter et d’y regarder à deux fois. Une vieille culpabilité – à situer où ? Dans le subconscient, dans le mental ? Et qui continue d’oeuvrer faute d’avoir été reconnue, dépassée… ? Vieille culpabilité liée à des expériences, ou des pensées, ou des désirs oubliés, enfouis, rejetés… ? Vieille culpabilité détachée des situations qui l’ont engendrée, et qui, seule, vient se fixer, sans qu’on y prenne garde, sur des situations actuelles… ? Un petit poison, à découvrir d’abord, pour le déloger vraiment… Quels hommes t’attaquent ? (Je laisse de côté ceux avec qui tu as toujours eu des difficultés de contact, les autoritaires, qui souvent engagent leur virilité dans l’autorité). Ceux qui sentent indistinctement leurs formations internes et les expulsent à condition de pouvoir les coller sur d’autres… C’est un processus immédiat, parfois fulgurant, urgent pour le sujet, qui en demeure – seconde condition – totalement inconscient (comme adjectif, ce terme est juste, non ?!). Processus d’une puissante activité. Mais il faut un sujet récepteur – passif dans le temps où s’exerce, à son insu, le processus en question. (Dans mon esprit, il y a une variante, que je te proposerai plus loin.) Activité – passivité : à partir de ces simples données, évidentes (mais souvent, plus les choses sont évidentes, moins on les voit), il me semble qu’on peut engager le

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