Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Une précision avant de poursuivre : j’espère que certains mots que je vais utiliser ne te paraîtront pas étrangers, ni les notions qu’ils recouvrent. En fait, si la psychanalyse s’y reconnaît, si ces mots ouvrent pour elle des perspectives très vastes, ils sont aussi très valables en dehors d’elle. Je pense que, toi et moi, nous pouvons très bien nous y mouvoir ensemble. D’autant mieux je crois, que – je te le redis – je considère tout cela comme des outils qui facilitent une recherche « plus haut », qui ne ferment jamais une question, au contraire ; et qui, jamais depuis que j’ai rencontré la pensée de Mère, ne m’ont empêchée d’avancer. En tout cas, tu le constateras, je n’emploierai pas le mot « Inconscient », comme je l’avais fait il n’y a pas si longtemps il me semble. (Et d’ailleurs, si j’étais une orthodoxe freudienne … je ne l’emploierais pas, parce que Freud avait dû y renoncer.) Plus j’avance dans mon, dans notre expérience et plus je veux m’appliquer, pour construire la Maison, à supprimer les termitières, en commençant par bien les voir… Plus je veux donner de place à la Conscience, et plus me semblent nécessaires les prises de conscience. Trois hypothèses, donc, à te soumettre qui ne prétendent en rien recouvrir la totalité du problème, de ton problème, mais en être un facteur, un composant important. Hypothèses que, d’une part je pense proches d’un versant de vérité, et d’autre part je sens vraies : lorsque j’y pense, je sens que « ça dit vrai ». Qu’y a-t-il en jeu chez ce quelqu’un qui favorise ce genre de « formations », qui sont donc à mes yeux des projections, au-dehors, de ce qu’il y a de mauvais au-dedans ? Pourquoi se fait-il comme ça attaquer ?

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