Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Jeudi 19-5-83

Aimé,

Hier ta lettre du 10. Bien sûr je ne peux pas m’empêcher de me faire du souci pour ta grippe… Et j’espère qu’aujourd’hui … tu te sens mieux… J’espère aussi que tu atténues tout ça avec l’aspirine ? Et qu’enfin tu t’es montré … libéral envers toi-même en pensant que ton corps s’est en quelque sorte permis « ça » après ces 2 mois ½ de tensions extrêmes, de tourments et d’affrontements ! Quant à l’époque – les 40° à l’ombre -, je te dirais que ça ne m’étonne pas, surtout avec l’humidité : ici les grippes sont fréquentes au début de l’été. Les quelques miennes, je les ai souvent eues en mai ou juin. En tout cas, je suis bien contente de te savoir si gentiment entouré par Jossie et Patrick, et … Krishna ! Et puis je suis heureuse que tu aies entamé un bon rythme de travail… … Et puis 2 anecdotes, qui bien qu’elles aient trait, tu verras, à des évènements tout à fait mineurs, ont eu une certaine résonance en moi. Nouvelle, en ce sens que semble s’y révéler un autre rapport au présent. Par ailleurs, ces 2 « aventures » que je vais te conter me paraissent (je ne sais trop comment l’expliquer) une sorte de prolongement de ce qui m’est advenu tout récemment : un regard sur moi à certaines périodes du passé – sans regret ni culpabilité ni condamnation, mais je dirais « au contraire », regard exigeant, sans complaisance. … Détails pratiques, et compte-rendu de moments passés avec Jean Claude, de retour en France.…

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