Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Mais, tu vois, ce sont les mêmes mots, seulement je crois que tu peux en recevoir mieux que jamais toute la densité concrète – telle que j’ai pu la manifester à tes côtés. « Foi, certitude » : je suis contente d’en rencontrer l’expression dans une lettre de Gérard que j’ai trouvée en arrivant ici… Tu penses bien que je sais ce que tu peux éprouver : c’est toi qui as à vivre la situation actuelle ! Mais, je suis absolument sûre que les mots de Gérard et les miens correspondent intimement à une vérité tangible, à une certitude concrète, à la perception d’une « vraie vérité » à venir. Aussi quand Gérard termine en me disant : « J’ai simplement dit à Divakar de rester tranquille et d’avoir confiance et je suis sûr qu’il sera avec sa fille. Tranquille mais ferme … », ces simples mots ont un grand pouvoir car ils sont une participation, ils expriment une vision.

Je t’aime. A bientôt,

Colette.

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Samedi 30-4-83, 18 h.

Aimé,

Je pense beaucoup, beaucoup à toi, et suis avec toi à tous moments.

Tu sais, chaque année (ou plutôt chaque période de quelques mois avant mes retours à Auroville), il en est

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