Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Non pas d’une adaptation (je n’aime pas ce mot), mais d’une adéquation future dans tes relations avec Auragni et Diane. Chaque jour, vécu « en ouverture », t’y conduit.

J’espère que ma manière de partager chaque évènement et chaque nuance, chaque pas et avancée, t’aide.

Bientôt je pourrai « développer » mes sentiments, c’est-à- dire leur donner un autre espace qu’un aérogramme !

A très vite, tendrement,

Colette.

***

(Colette fit donc un séjour de 3 semaines à Sincérité)

Lundi 25-4-83 – 7 h 45 du matin

Aimé,

Eh bien voilà… Voilà ! Je suis là, au 27, attendant le premier patient…

Mais tu sais, cela a été pour moi une grande force, un réconfort immense qu’on ait pu se faire ce Grand Signe, toi de la terrasse, moi de la passerelle de l’avion. Comme un Grand Souffle.

Et la grande enveloppe, intacte, est posée à ma droite, attendant le vendredi 6 mai pour être ouverte.

Je voudrais créer de nouveaux mots pour te dire mon partage, mon accompagnement, ma certitude et ma foi.

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