Lettres à Divakar jusqu'à 2005

La prise en compte du rôle, de la place, de la fonction du corps dans ce travail d’évolution. Ces moments où ce corps se fatigue, est dans le moins. Je dirais presque « cet épisode d’enfance ». Avec tout son registre d’émotions. Que peut-il, que doit-il être maintenant ? Par quoi faire passer cette recherche de stabilisation, cette négociation entre mouvements, périodes étales, - révoltes, calme, silence … distance, quand on peut… 2) Je suis émerveillée, et j’éprouve au cœur de moi-même une gratitude infinie, mais … infinie, pour tout ce que tu as fait : une constante harmonisation faite d’attentions, de gentillesse, de pré-venances pour me rendre possible cette accession à une harmonie qui soit à la bonne mesure de mon temps à venir ; un constant souci de lier l’esthétique, - et la gaieté – à la réalisation financière quasiment inespérée je dois le dire. Tu as tenu en main l’ensemble de ma situation sans jamais laisser de côté l’un de tous ses éléments. Tu as récemment évoqué qu’au-delà des liens de parenté il pouvait y avoir eu, il pouvait exister une rencontre. Le beau mot !! Ce tout que tu as accompli, cette gratitude, en sont la pure représentation.

Alors, à tout à l’heure.

Je t’aime.

Colette. »

Il est possible que, m’écrivant cette lettre à ne lire qu’à Sincérité, Colette à la fois pensait et se préparait à ne pas me revoir. Pourtant je sais combien elle souhaitait, et avait toujours souhaité, que je sois près d’elle au moment du départ.

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