Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Le soir, j’aime bien rentrer à la maison : la soupe, le fromage ; la télévision quand elle est acceptable, la toilette ; la lecture : toujours « Ces messieurs de Saint Malo », 500 pages, toujours aussi attachant, beau roman collé à l’histoire de tous ces nobles, marchands, armateurs, flibustiers, corsaires qui ne dédaignaient pas de s’ennoblir et qui se trouvent tous à l’articulation d’un nouveau monde avec, encore, à la semelle de leurs souliers, tout ce Moyen Age qui me séduit toujours… J’espère que tu pourras m’apprendre – et surtout que je comprendrai ! – comment taper mes textes à l’ordinateur. J’en ai très envie. Je suis assez satisfaite de moi qui, sous forme d’une grande enveloppe blanche, ai constitué une tirelire pour le prochain janvier !

… Pas de films intéressants en perspective. Il est vrai que ton intuition me manque pour faire un choix.

J’attends ta lettre annoncée. Et puis, ma main dans la tienne, moi aussi je t’accompagne toujours et je t’envoie le plus grand maximum de tendresse.

Colette.

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