Lettres à Divakar jusqu'à 2005

(Il semble que la suite de cette lettre se soit égarée)

***

Mardi 8-2-83

Aimé,

4 bons jours de repos aux Prévôts, belles promenades, y compris l’une en pleine tempête (le vent violent, n’a pas cessé de souffler pendant 2 jours et 2 nuits) ; on a marche, ou plutôt lutté contre ce vent à Paramé bien sûr, le long de la mer montante, c’était superbe et étourdissant !

Et nous revenons ici dans la neige et le froid.

Mais j’ai eu hier soir ta gentille lettre du 2. Décidément, dans un sens comme dans l’autre, le courrier se comporte bien mieux ; c’est agréable ! Je suis contente que les tricots que je vous ai envoyés vous soient à la fois utiles et plaisants. Et bien contente aussi que nous soyons d’accord, ensemble, pour adapter les attitudes aux nécessités psychologiques quotidiennes quand je serai avec vous à Sincérité. Et je suis pleinement disponible à toute plasticité. Je ne sais si la tempête malouine m’est entrée dans le crâne, mais hier soir après avoir lu ta lettre je ne savais plus du tout si je t’avais donné toutes les indications concernant mon arrivée. Mais – et cela ne change guère à vrai dire ! – j’aime mieux radoter et claironner trois fois plutôt qu’une mes heures de vol… ! (Détails de son arrivée à Madras le 28 mars.)

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