Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Néanmoins, je lui ai dit ce que je ressentais, à savoir que je ne comprenais pas bien (mais … pourquoi chercher à « comprendre » ?) ses motivations dans ce départ, comme si, sous les apparences très simples et compréhensibles, il y avait une autre chose beaucoup plus « réactionnelle », (que Une chose en tout cas était sûre ce mercredi-là, c’est que « si ça ne marchait pas au Brésil, il ne retournerait pas à Auroville ! ». Bon. Dernier acte : finalement il revient le surlendemain déjeuner. Il y avait avec nous Jean-Claude L., (un ami à moi ) qui lui demande s’il sera à Auroville à la fin des 3 mois de visa ( nous ne pouvions sortir d’Inde que pour une période maximum de 3 mois, afin de garder notre Permis de Résidence ). Et à notre grande surprise, immense surprise à René et à moi, compte tenu des certitudes de Gérard jusque là, il répond : « je ne sais pas, 3 mois, 1 mois, ça dépend… ! ». Ce que Gérard me confirme plus tard sur le pas de la porte en me disant au revoir… Petite anecdote qui doit précisément m’apprendre à ne pas trop vouloir comprendre, mais à situer les fluctuations comme autant d’angles de vérité… je sentais en rapport avec Dana). Il ne m’a nullement contredite.

3-1-83, lundi

Et j’ai trouvé ta lettre du 18… Eh bien, quoi, les torchons – variés, nombreux, « jolis » -, ça doit permettre au contraire d’alléger la vie domestique ! Et des « qui essuient bien »… j’ai aussi pensé à moi faut dire pour mon prochain retour !

J’ai bien compris et partagé ce que tu me dis sur le rapport « pratique » au tout, actuellement, et au temps.

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