Lettres à Divakar jusqu'à 2005

J’aime bien que tu situes là où je dois travailler – ce travail que je sens de plus en plus nécessaire. Peut-être y a-t-il autre chose sur quoi se greffe le flottement dont je t’ai parlé. Je n’oublierai pas de te l’écrire la prochaine fois.

Je n’oublie pas de marcher. Et je t’embrasse, tout tendrement,

Colette.

***

Mardi 7-12-82

Aimé,

8 heures ½ du matin. Mon patient a un empêchement, alors j’en profite ! D’autant qu’un léger trouble de la notion du temps me donne l’impression que je n’ai pu t’écrire depuis longtemps. Ce qui est faux. Sans doute cela vient-il de ce que je suis pas mal sortie, et ai fait pas mal de courses (dans un superbe manteau, souple et doucement chaud)… … Demain Gérard vient déjeuner et passer l’après-midi (c’est mon jour de liberté) ; il se peut qu’en effet Marcia et Maaura ne puissent venir, l’un et l’autre ayant la grippe ; dés qu’elles iront mieux, elles viendront. En fait, Gérard a téléphoné presque aussitôt son arrivée… … Je te parlais d’un quelque chose qui me paraissait se greffer sur mes préoccupations quant à mon travail chez Green.

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