Lettres à Divakar jusqu'à 2005

On en profite pour faire repeindre la salle de bains, et ceci au prix des entreprises ministérielles, beaucoup moins chères. Alors c’est plutôt une aubaine ; mais aussi des échafaudages et un bon boulot pour essayer de faire le plus de vide possible. … Je commence la lecture d’un livre de 550 pages : un roman d’aventures, en fait très historique, « Les Nababs », écrit par une femme, c’est rare ! Très divertissant jusque-là, rafraîchissant, attachant. C’est mon voisin d’avion qui me l’avait recommandé parce qu’à ses yeux on y découvre bien l’Inde. J’avais écouté d’une oreille, et puis l’autre jour j’ai été poussée à l’acheter. Et je me suis aperçue que, lors d’une émission littéraire, j’avais trouvé la jeune femme auteur très sympathique. Une bretonne qui ayant retrouvé des documents concernant un héros breton du 18 ème siècle, un mousse parti « à la conquête des Indes » (qu’on appelle encore dans les chansons bretonnes « l’homme de loin »), est elle-même partie en Inde, refaisant le chemin de son héros. Et, comme lui, elle est fascinée par l’Inde. Avec elle je suis en train de découvrir et redécouvrir Pondicherry, Mahäbalipuram… Ça fait tout drôle. Et j’aime cette conjonction Bretagne – Inde ! Si la suite tient les promesses de ses débuts, je te l’enverrai. A bientôt. Ma tendresse, ma présence toute attentive, mon cœur, tout ça !

Colette.

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