Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Et j’apprécie beaucoup la manière dont vous vous occupez d’elle, et qui lui permet incontestablement cet éveil, - plus exactement de développer en sécurité cette potentialité si vivante en elle ! Elle est, au sens plein du terme, adorable.

… Détails pratiques et liste de nouveaux envois…

… Restent les pénibles nouvelles d’Auroville avec, en plus, les conséquences de ces agissements : votre division (et, j’y insiste, les retombées de l’ensemble sur vos vies individuelles). Que faire, surtout à distance, sinon renforcer sa confiance et sa volonté, son aspiration, instant par instant, jour après jour… ! C’est pourquoi j’attache une extrême importance à ce que m’a rapporté Francis au téléphone il y a deux jours : Paul Flamand (l’ex directeur du Seuil où il a gardé de l’influence), avec qui Francis a de nombreux contacts amicaux, lui a récemment fait part d’une conversation qu’il venait d’avoir avec ses enfants (35 à 40 ans environ) à propos d’Auroville – qu’aucun d’eux cependant ne connaît mais pour qui son existence a de l’importance. Après donc cette conversation familiale, Flamand a appelé Francis pour lui demander avec insistance d’écrire un livre sur Auroville (avec d’autant plus d’insistance qu’il venait de lire un article déplaisant, sans doute celui auquel Elie a fait allusion à la veille de mon départ). Sans doute Flamand est-il déjà sensibilisé par Francis qui lui a parlé d’Auroville, et aussi parce que le Seuil a édité Satprem. Mais il y a là, actuellement, dans cette conversation de Flamand avec ses enfants, puis dans son besoin de presser Francis à écrire ce livre, quelque chose que je ressens comme très important et significatif ; par exemple, la haute qualité d’un homme comme Flamand, son exigence, la

123

Made with FlippingBook flipbook maker