Lettres à Divakar jusqu'à 2005

… Quant à Christiane et Francis… eh bien… seule Christiane est là ! Te dirai. En gros, Francis, avec une très profonde tristesse, a dû renoncer à venir parce qu’il lui fallait impérativement une période de silence absolu, qu’il n’était pas assuré de trouver ici (à cause des tentations de dialogue avec René). Une chose lui fait le plus grand bien : ta lettre qui ne le quitte pas, parait-il, et qui l’a particulièrement touché car, m’a-t-il dit au téléphone, il a été très frappé du fait que ta lettre est en quelque sorte une réponse aux questions qu’il avait envie de te poser. Plus bien d’autres choses auxquelles il veut penser pendant ces jours de solitude.

… Avec toi, avec vous 2, avec vous 3, avec Ajneyam… Amour,

Colette.

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23-8-82

Dernière avant mon retour, avant le bonheur de vous serrer concrètement contre moi, et d’admirer à pleins regards… notre petit et adorable dictateur.

Bien reçu lettre du 13 et envoyé aussitôt le télégramme.

Tout va bien ici. Nous parlons beaucoup Christiane et moi (il semble qu’elle en avait grand besoin, et moi cela me fait un grand plaisir).

Tout le monde aime le pays et la maison.

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