Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Oui, moi aussi j’ai entendu dire qu’après plusieurs grossesses les quelques jours qui suivent l’accouchement sont douloureux. J’espère qu’aujourd’hui Diane est tout à fait bien. AJNEYAM… Oui, je la ressens très exactement cette vibration qui, depuis ton télégramme, s’est chaque jour précisée pour moi. Et depuis ta lettre, c’est fascinant : ce son et ces syllabes rejoignent la visualisation que tu m’as offerte d’Ajneyam Et je constate que chaque fois que je pense ou prononce ce nom, il est aussitôt comme doublé dans le silence par celui d’Auragni, son prolongement naturel. Si je comprends bien, la conscience était là, présente, à l’instant de la conception ? En lisant tes lignes à propos de cette expérience originelle et de cette source, un souvenir m’est aussitôt apparu : c’était juste avant ton départ en 1973, nous prenions le thé – un thé arabe dans le 5 ème , vers des thermes antiques, peut-être la Mosquée. Et tu m’avais parlé de cette importance de la conscience au moment de la conception. toute entière dans sa beauté et sa présence. Il y a là une adhésion très forte et très belle.

Dans la vision que j’ai eue dés le début, Ajneyam a 3 ans environ. Une joie et une grâce en montrant sa jolie robe…

… Quels beaux jours de septembre se préparent pour moi ! Nous sommes ensemble, je vous aime « tous les trois »

(quel bonheur, ce « trois »). La belle Ajneyam, ce présent. Je vous serre dans mes bras,

Colette.

***

109

Made with FlippingBook flipbook maker