Lettres à Divakar jusqu'à 2005

A ce sujet – et je ne sais quoi en penser, toi, sur place, es meilleur juge -, tous les habitants de Sincérité vont profiter de l’amélioration apportée par ces réservoirs ; ne serait-il pas plus « juste », moralement plus équilibré que du moins ceux qui en ont les moyens y participent ? Je ne réagis nullement par rapport à moi, mais au nom d’une harmonie concrète… Il est vrai que… l’harmonie en Auroville est, parfois, assez malmenée ! Je pense ici à Jean P. avec son état d’esprit justicier. Et bien sûr c’est encore plus choquant et irrecevable à Auroville. En tout cas, une certitude pour moi, née de tant d’années de travail, à la fois personnel et avec d’autres analystes, de tant d’écoutes des êtres les plus divers, d’histoires, de passés différents : il est très rare que des actes comme celui de Jean à l’égard de Diane (pour qui cela doit en effet être dur) et à l’égard de ses enfants (abus de pouvoir sur eux) ne se retournent pas contre leur auteur : il arrive un jour où l’enfant décide de retrouver le parent volontairement écarté de lui. Et c’est en général très fort. …Ici on est assez bouleversé par les dernières agressions israéliennes et leurs massacres. C’est assez effrayant !

Oui, je le sais : des jours intenses que, tu le sais, je partage pleinement.

Soyez bien ! Je t’aime. Avec toi,

Colette.

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