Comment L’appeler?

La Nature recherche toujours l‟équilibre.

La race humaine, dans son arrogance, a cru pouvoir la maîtriser et l‟exploiter à volonté. Mais pourquoi préserver une espèce qui n‟a de cesse de rompre les harmonies de la vie pour son propre profit séparé et sa propre jouissance bornée et dévastatrice ? Dans la nature, est la conscience ; la nature est un mode de la conscience. Au sein de cette espèce humaine pullulante et nauséabonde, victorieuse et progressive, héroïque et créative, misérable et parasitique, la conscience est là aussi – dans ce foisonnement presque illimité d‟expériences individuelles, miroir fragmenté de sa propre infinité, la conscience est là.

Mais nous sommes maintenant dans le compte à rebours : quel sursaut, quel éveil, quel engagement collectif de la race tout entière peuvent altérer la course à la destruction ?

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Il est impossible – impraticable – de s‟unir à la vraie conscience ni, par conséquent, de s‟unir à l‟action juste, dans la précipitation et l‟angoisse. Un réel détachement est indispensable, pour ne pas être limité par les œillères de l‟ego ni dévoyé par ses peurs ou ses

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