Comment L’appeler?

tendre démarche d‟un phoque, cette même Grâce qui soutient et nourrit la matière infinie – oui, ce quelqu‟un grandit aussi : d‟abord déposé comme une étincelle sous la tourbe, puis une lueur invincible derrière la lourdeur et le fatras de ces vies, cette présence sûrement se densifie, sans hâte ni négligence, depuis sa propre incommensurable union à Cela qui est Un.

Comment appeler Cela ?

Comment appeler ceci, enfant de Cela ?

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Appelons-le Auram.

Auram, cette présence en nous qui n‟a d‟autre allégeance qu‟à l‟amour et la vérité, l‟harmonie et la beauté – à la liberté.

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Sans la conscience, il n‟y a rien.

Rien : même pas la possibilité de savoir qu‟il n‟y a rien.

Pourtant les plans et les mondes s‟échelonnent, depuis l‟inerte noirceur jusqu‟aux millions de soleils, depuis le refus le plus obscur jusqu‟à la création la plus aimante et solidaire.

Il y a-t-il précédence ?

Mais puisqu‟aucune manifestation d‟aucune sorte n‟est possible sans conscience, nous sommes devant la question qui nous a si

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