Comment L’appeler?
impersonnel, une sorte d‟absolu d‟existence par-delà toute forme, pourtant demeure en nous l‟écho persistant d‟une position relationnelle, le vestige indélébile d‟un rapport, d‟une polarité, d‟un dialogue, d‟un échange : de fait nous sommes constitutionnellement incapables de concevoir un amour sans objet ni sujet – une force libre qu‟aucun pouvoir ne peut dominer. Et pourtant c‟est peut-être bien cette même force libre qui est la cause, le soutien et le but, l‟énergie essentielle et première et ultime de tout ce qui est.
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Alors, dans ce passage, où nous sommes encore aveugles, vers une présence matérielle qui nous attend, que l‟on devine, que parfois l‟on sent, mais que l‟on ne peut montrer ni démontrer ni prouver, cette présence qui sera pour nous la sentinelle d‟un monde physique à découvrir, où toutes les blessures et les peines de notre longue ignorante séparation seront dissoutes dans la compréhension et la plénitude – dans ce passage, il nous faut trouver le courage ou la fortitude ou la foi ou l‟endurance ou l‟humilité d‟accepter cette misère de nos corps si vulnérables et précaires. Lorsque nous sommes « normaux », dans un état de « bonne santé » ordinaire, nous jouissons d‟une insouciance que la plupart du temps, nous n‟apprécions même pas, tant que nous ne sommes pas mis en présence d‟autres corps moins « chanceux ». Généralement, notre identification à ce corps, à cet agrégat particulier, à « nôtre » corps, est confortable et relativement
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