Comment L’appeler?

Paroles de Douce Mère

La conversation suivante, enregistrée par Satprem et Sujata dans l‟Agenda de Mère, présente l‟une des nombreuses occasions où Douce Mère a rencontré la grande contradiction, cette contradiction de fait, inscrite dans la matière même, qui semble rendre essentiellement et à jamais impossible une réelle transformation de la nature physique et matérielle, c‟est-à-dire son passage ou son accession à un état plus conscient et souverain, libéré de la nécessité de la mort et de l‟égoïsme.

« Le 26 Octobre 1968 :

Je n'ai rien à dire. Je peux parler, mais je n'ai rien à dire! Ça va?

Je ne tousse pour ainsi dire presque plus... Mais je n'ai rien à dire.

(silence)

Ce physique, cette conscience physique (je ne crois pas que ce soit une conscience physique personnelle), la conscience physique générale a été prise, dans ce corps, d'une pitié, oh!... Je ne peux pas dire «pitié»... c'est quelque chose de très spécial: c'est une compassion très intime et très tendre, de la condition physique humaine. Mais ça m'a pris dans des proportions formidables! Il n'y avait plus que cela dans la conscience, et si je n'avais pas contrôlé, je me serais mise à pleurer-pleurer-pleurer...

C'est cela, la dominante de ces derniers jours.

Et alors, comme par-dessous, comme venant des profondeurs, par- dessous, la perception de cette Compassion – de la Compassion divine –, de la façon dont la chose est vue et sentie par le Divin... Ça, c'était merveilleux.

C'était vraiment une dominante.

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