Comment L’appeler?

Comment servir ?

Toutefois les embûches et les apparentes défaites n‟en sont pas dissoutes pour autant ; car ce sont des couches et des couches sédimentaires accumulées dans la subconscience qui doivent être dissipées, dont la conscience physique doit être délivrée, comme d‟un poids d‟inertie, de refus et de résistance ou comme l‟encre noire aveuglante que projette la pieuvre des fonds. Ce n‟est probablement donc ni un hasard ni seulement une malencontreuse conséquence de la folie de l‟espèce humaine si, à cette heure de la mutation et de l‟enfantement, la pollution de l‟atmosphère terrestre matérielle et subtile s‟est si formidablement accrue que rien, aucun mouvement, aucun être, aucune conscience, aucune vie incarnée n‟en sont plus abrités – mais plutôt l‟effet d‟un soulèvement accéléré de tout ce qui doit abdiquer et s‟ouvrir. Tout ne semble-t-il pas poussé, amené, précipité vers un seuil de non-retour, où le choix doit être fait matériellement = soit un chemin d‟harmonie, de vérité et d‟amour, soit l‟anéantissement. Mais où ce choix doit-il s‟exprimer, se former, être émis, émaner ? Dans quelle « part » de notre être ? Dans notre pensée, dans notre élan de vie, dans la minuscule ronde mécanique de notre activité cérébrale ? Car tel choix, pour être effectif, pour engager un devenir concret, ne peut être seulement celui d‟un agrégat isolé, il lui faut s‟unir à une force de conscience au moins universelle.

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