Comment L’appeler?

dont on souhaite si profondément l‟avènement ; est-ce la crainte de l‟exposer à la négativité, au ridicule, à l‟imitation, au mésusage, est-ce un manque de confiance ou de foi, est-ce une prudence, est-ce le silence de la révérence ?

Lorsqu‟on est à l‟écoute, au sein même de la touffeur organique de notre corps, comment l‟aspiration ou la quête de sa conscience se conduit-elle ? Et cette conduite a-t-elle un impact ou une expression cellulaire ?

Où se posent ses accents ?

Où s‟éveillent ses intuitions ?

Tel un petit être prescient mais impuissant s‟éveillant dans un environnement organique pesant et compliqué, cette conscience qui s‟éveille et se découvre piégée, dépendante d‟un ensemble de fonctionnements solidaires mais restreignants et vulnérables, cherche des passages, des ouvertures, des mouvements cellulaires qui pourront initier ou contribuer à une cohésion matérielle plus réceptive et mieux expressive de la présence. Ce sont les tâtonnements d‟un aveugle dans une chambre encombrée dont il reconnait les parts mais qui à présent le suffoque et l‟emprisonne et l‟enchaîne au passé évolutif : ce n‟est pas d‟une ou de plusieurs parts supplémentaires qu‟il a besoin, mais d‟un changement de relations, d‟une ouverture en tous points, d‟une collaboration de tous les éléments pour un remaniement et une épuration et une nouvelle naissance.

Découvrir et identifier de nouveaux procédés pour puiser ou générer l‟énergie nécessaire au constant renouvellement, afin de

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