Comment L’appeler?

Aperçus

Nous disposons de toute une littérature que nous appelons « fantastique » ou « science-fiction », un vaste réservoir que nous ne cessons d‟alimenter davantage, faisant usage de nos imaginations, nos intuitions, nos savoirs et nos talents de conteurs. L‟imagination peut-elle être une aide pour appeler et devenir conscient de l‟être futur ? Mais il faudrait une imagination éclaircie, purifiée, libre de nos projections et nos confusions et nos dualités, une imagination qui ne soit aucunement conditionnée ou polluée par nos expériences passées du pouvoir, par exemple. Car notre imaginaire aussi est la proie de forces contraires : il nous faut grandir, le contenir et l‟offrir.

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Il y a, dans la conscience du corps, une sorte de savoir, une cohérence, un sens qui est aspiration, appel, foi et perception en même temps, mais qui refuse, justement, de se « raconter des histoires » : c‟est comme un enfant qui a besoin de reconnaître son grand frère, son aîné, son guide, et ne sera trompé par aucune imitation ou fabrication – car c‟est l‟enfant de la matière, qui tend vers sa maturation matérielle, sa plénitude à venir.

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