Comment L’appeler?

Toutefois, la destruction autour de nous bat son plein.

Dans toutes les contrées sont à l‟œuvre les mêmes agents et les mêmes forces qui, avec une indicible grossièreté et l‟arrogante et habile veulerie de notre ombre, nantis du pouvoir de l‟argent et des machines et forts de leur emprise sur nos besoins quotidiens, arrachent et nivellent et maltraitent et enveniment et saccagent – au service du « progrès et du confort pour tous ». Et, au lieu de nous secouer, de nous redresser et de les arrêter, nous continuons de vociférer, de désirer et de réclamer davantage, de nous condamner les uns les autres, toujours prêts à nous massacrer mutuellement au nom d‟un masque ou d‟un autre – ce masque-ci ou ce masque-là, républicain ou démocrate, bouddhiste, musulman, catholique, brahmin ou intouchable, commerçant ou bureaucrate, évangéliste ou effondriste, agriculteur ou chef d‟industrie, notre accoutrement de prédilection ou d‟héritage agit comme un rempart – qui défigure la vérité. L‟on n‟approche du Vrai qu‟une fois nu, l‟humain sans fard ni drapeau, enfant de l‟évolution, regard de l‟univers, ardeur du devenir.

Oui, l‟humain, cet humain dont la Terre a besoin, est droit, aligné, porteur de l‟évolution dans son infinie richesse et complexité, orienté vers la seule maîtrise véritable, celle de l‟Unité.

Que cet humain se déclare et respire en nous, maintenant, et son souffle peut dissiper tous les miasmes de nos obscurités et ouvrir

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