Leçons pratiques de 2020

Leçons pratiques de 2020

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Aum Namo Bhagavate

Srimiraaravindaye

Namastasyei Namastasyei Namastasyei

Namo Namah

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Introduction

Plusieurs leçons démonstratives nous ont dés lors été données par l’année 2020.

La première concerne notre corps – nos corps = le corps et notre relation à son existence.

Cette leçon atteint loin et profond.

La seconde concerne le pouvoir, notre relation au pouvoir – et à la soumission. Cette leçon, telle qu’elle nous est enseignée à présent, re lie le plus ancien passé de nos commencements, à l’avenir qu’ il nous faut choisir maintenant. La troisième concerne la destinée collective de l’humanité et notre relation à son cours en tant qu’individus. Cette leçon, bien qu’elle nous soit constamment enseignée, à chacun de nous et à nous tous, es t à présent chargée d’une urgence sans précédent, si ce n’est de finalité.

Que nous puissions identifier l’enseignant – l’univers, l’esprit humain, l’âme de la Terre, le Guide divin, les anges, nos cousins extra-terrestres, le Dieu unique ou ses émissaires, nos ancêtres ou les saints qui veillent sur notre sort – ou que nous préférions

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le laisser indéfini, ces leçons sont aussi valides pour quiconque se soucie de progresser.

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Mariés à nos corps (jusqu’à ce que mort nous sépare)

Chacun de nous entretient avec son corps une relation unique et mouvante. Ce n’est pas souvent, cependant, que les changements qui surviennent dans cette relation peuvent être qualifiés de progressifs ; le monde entier semble se liguer contre cette possibilité et les rares personnes qui parviennent à vieillir assez bien, avec alerte générosité, grâce et dignité, élicitent notre admiration sans réserves. Il semblerait chimérique d’espérer mieux. Et pourta nt, la mort est notre fouet qui nous rappelle qu’il nous faut aller de l’avant , que la conscience en nous doit croître et augmenter et rayonner toujours davantage et s’incarner si densément que cette mort cessera de régner absolue – et n’imposera plus cett e halte encore indispensable de dissolution matérielle.

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Notre compréhension et notre perception de notre propre corps varient selon l’éducation que nous avons reçue, le milieu dans lequel nous vivons, la qualité de notre quotidien, ce que les autres en attendent et, bien sûr, sa condition organique et sa physionomie – qu’elles soient héritées de naissance, développées

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par l’effort et la discipline, causées accidentellement, ou, en fait, quelque association des trois.

Le corps humain est à la fois terriblement impressionnable et formidablement endurant.

Il est continuellement et constamment impressionné par des stimuli internes et externes à chaque seconde de son existence, et prêt sans réserves à tout endurer jusqu’à son dernier souffle.

Il dispose de ressources par-delà notre compréhension.

Il peut supporter de redoutables épreuves et privations, comme il peut s’effondrer à tout moment.

Il peut soutenir un effort extrême et pourtant il semble être vulnérable à des pressions qui échappent à notre entendement.

Il est notre premier allié et compagnon, cependant il peut trahir nos ambitions et nos attentes.

Il répond à notre foi, mais il semble obligé de nous décevoir ou de nous déserter.

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Chacune de ce que nous nommons maintenant « médecines traditionnelles » abordait le corps comme un microcosme et, par l’observation et la vérification intérieure de l’expérience, s’efforçait de l’aider à préserver, maintenir ou restaurer sa propre capacité d’établir un équilibre de toutes les forces en jeu.

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De même une telle médicine abordait toute la Nature – animale, végétale et minérale – comme un trésor infini de toutes les qualités, propriétés et puissances qui participent à cet équilibre à chaque niveau d’organisation. Ainsi, quand et si le corps avait b esoin d’aide, les serviteu rs de la santé avisaient selon le type de sa constitution et les facteurs ayant contribué à la perte de sa capacité d’équilibre et prescriv aient une discipline particulière et l’ingestion de substances spécifiques qui assisteraient son rétablissement, sans laisser aucune accoutumance résiduelle.

Leur science était fondée sur la perception centrale de l’unité et de l’interaction de la création tout entière.

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La médecine moderne est essentiellement interventionniste.

Elle étudie chaque phénomène, chaque composante et chaque relation dans le but d’acquérir un contrôle - qu’elle considère comme la connaissance – de toute la Nature.

Néanmoins, pendant assez longtemps, le généraliste ou le médecin de campagne ou de brousse, gardait et respectait l’intégrité de chaque corps et plaçait sa confiance dans sa capacité innée à se rétablir et recouvrer son harmonie et ne contribu ait que l’aide ponctuelle appropriée.

Mais la science médicale – surtout la médecine allopathique -, évoluant à t ravers d’innombrables expériences de laboratoire et

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de terrain et quantité de découvertes spécifiques et partielles, s’est graduellement fragmentée en une multitude de disciplines et de techniques séparées, conduisant aux diverses spécialisations qui const ituent aujourd’hui la calamité des lieux de soins. La médecine « traditionnelle » s’adresse au corps comme à une entité entière qui, pour quelque association de raisons ou de causes, peut requérir une assistance temporaire afin de recouvrer l’harmonie : elle cherche à le pourvoir des indices et des éléments d’un chemin de rétablissement et de résolution. La médecine allopathique considère que le corps blessé, atteint ou malade, est ignorant, et s’occupe de définir et le symptôme et le remède, exigeant de lui qu’il coopère aveuglément au processus qu’elle initie et instaure pour son bien. Toutefois, la plupart des traitements et des substances administrés, sinon tous, par les thérapies allopathiques, ont de multiples effets secondaires qui rebondissent et contribuent à une sorte d’esclavage à toujours plus de soins, au lieu de réhabiliter le pouvoir même du corps d’intégrer et d’ harmoniser le désordre ou le malaise rencontrés.

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Au cours des dernières décennies, se sont formées sur la scène mondiale des organisations qui se sont investies de connaissance et d’autorité dans différents domaines d’intérêt commun, celui de la santé publique inclus, avec des branches et ramifications dans la plupart des pays.

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Réputée se composer de gens de science hautement compétents et informés, l’Organisation Mondiale de la Santé est soutenue et financée par des partis intéressés : sa parole est censée agir comme un fiat et chacune de ses déclarations ne peut être ignorée qu’à très grand risque. Ainsi, lorsque tôt dans l’ann ée 2020, elle émit une alerte et un avertissement lugubres – « une nouvelle épidémie arrive ! » -, cette alarme fut consciencieusement relayée et répandue par la majorité des gouvernements et cet acte bien préparé opéra sa sinistre magie sur des billions de corps humains par l’intermédiaire de leur mental physique.

La peur.

L’impuissance.

Nous fûmes tous, chacun de nous vivant sur cette Terre, avisés et avertis que nos corps allaient être violés, envahis et contaminés de l’un à l’autre et à tous, à notre en tière multitude, à moins que… à moins que nous ne suivions tous, sans faillir ni protester, scrupuleusement, les instructions et les contraintes qui nous seraient imposées à tous pour notre bien, et cela jusqu’à ce que… jusqu’à ce que les laboratoires aien t élaboré la formule imbattable d’un vaccin certifié.

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Le mental physique – en chaque corps, en tous les corps.

Le corps humain est équipé de son propre mental, qui tend à être répétitif et agit à la fois comme un écran protecteur et un

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transmetteur de toute information pertinente à son bien-être : c’est donc une sorte d’interface entre notre mental actif et ses opérations cellulaires.

La confiance, comme la peur, ont un effet direct, retentissant dans tout l’organisme en vagues et ondes de paix, de bien-être et de saine dépendance dans la force supérieure d’harmonie, ou d’anxiété, de doute, d’effroi et de souci.

Ceci à son tour influe sur l’environnement.

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De fait, nous fûmes tous informés et persuadés que nos corps n’étaient plus à la hauteur d e la tâche : l’échelle et l’ampleur de cette nouvelle menace dépassaient leurs possibilités de défense et de réponse. Mais, de manière plus inquiétante encore, il nous fut annoncé que nous pouvions chacun de nous devenir un risque pour les autres et que nous devions désormais nous traiter mutuellement avec réserve et précaution et instaurer une salubre distance entre nous tous. Ainsi donc, d’un seul coup d’un seul, non seulement le monde physique devenait immédiatement dangereux et menaçant, mais le monde humain également.

Comment alors allait-on trouver, se refusant à cette obéissance aveugle et muette, les ressources et l’aptitude de demeurer

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centré et ancré dans la confiance naturelle au corps livré à lui- même ?

Mais un autre, sombre obstacle se profila it : même si l’on pouvait préserver la capacité corporelle de sourire et de confiance lucide, l’on devrait ouvertement désobéir et activement ignorer les mesures et contraintes que presque tous les autres acceptaient de respecter et de suivre. La crainte e t le désir d’être rassuré sont plus contagieux en fait que toute « maladie » physique.

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Et ainsi, de jour en jour, la question commença de s’élever dans de plus en plus d’individus, une question inévitable s’il en est, une question saine. Et-il possible que cet assaut hiérarchique vertical de directives inhibitrices, alarmistes, incessantes, paralysantes, soient issues d’une assemblée de sages ?

Evidemment non.

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Ainsi vint l’autre réveil : le réveil intérieur !

Il est temps de s’aligner.

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Temps de se centrer dans l’espace inviolable et la liberté qui existent vraiment : l’espace et la liberté de la conscience.

Il est temps que tout l’être se rallie et s’unisse et choisisse.

Non pas contre quoi ou quelque force que ce soit, mais POUR.

Quelques soient l’opinion ou l’appréhen sion personnelles ou publiques, chaque être doit s’aligner et se centrer.

Personne d’autre ne peut le faire, que soi -même.

Et c’est le même « soi » s’éveillant en chacun de nous.

Ainsi, bien que l’on soit le seul à pouvoi r faire le premier pas, l ’on n’est pas seul à marcher.

L’on est tous.

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Durant ces mêmes dernières décennies, le monde a connu un énorme essor de ce qu’il est convenu d’appeler « consumérisme ». En fait et en pratique, nous avons tous été traités comme des proies soumises à une entreprise d’appât et de séduction de plus en plus intensive, à travers une variété d’articles toujours plus innovants, compétitifs, attrayants et sophistiqués, présentés comme les ingrédients et les signes désirables d’une exist ence idéale – idéale et pourtant accessible à tous. Nous fûmes ainsi persuadés d’absorber dans nos corps toutes sortes de produits chimiques causant toutes sortes de désordres

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– pour la réparation desquels toutes sortes de concoctions moléculaires nous furent à leur tour proposées et administrées comme les justes remèdes. La liste des maladies identifiées s’accrut et les recherches des moyens de leur guérison prospérèrent. Nous, nous les corps, fûmes ainsi, tout comme le fut sans égards le corps de la Terre, maltraités, viciés, pollués et dépossédés. Ceci a signé le triomphe de la négation de toute vie intérieure et de toute évolution consciente : l’on nous enseigna et nous encouragea à croire que la qualité de notre existence physique dépendait entièrement de moyens extérieurs, que la résilience de notre corps matériel dépendait d’un suivi médical assidu et de la consommation judicieuse d’un grand éventail de médicaments fabriqués, dont les effets se révèleraient le plus souvent créateurs d’accoutumance.

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2020 nous a démontré combien nous nous sommes affaiblis.

2020 nous a appris qu’il nous faut nous nettoyer de toute peur si nous voulons trouver le vrai chemin en avant, le chemin de la liberté consciente.

L’alternative est sans joie.

L’esclavage attend, dans la pièce adjacente.

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Nous sommes tous, évidemment, complices.

De différentes façons, à des moments différents, avec des parties différentes de nous-mêmes, nous avons laissé tout ceci nous arriver , nous l’avons rendu possible et y avons contribué et même, parfois et pour des raisons à courte vue, y avons activement participé. Mais ce dont nous sommes le plus responsables, est l’abandon graduel de notre intégrité et de notre devoir de discerner et de choisir.

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La science est la poursuite méthodique de la connaissance.

En elle-même et par elle-même, la science est amorale et s’efforce d’être impartiale , impersonnelle, toujours progressive et libre de toute influence inhibitrice. C’est une avenue de la conscience humaine et en tant que tell e elle doit être libre de découvrir, d’explorer, de scruter toujours davantage, toujours plus loin et profond, la réalité.

Là où il nous faut exercer la plus ferme vigilance et nous référer à des critères exempts de toute ambigüité, est dans le domaine des applications – cette région qui s’étend entre la connai ssance et la vie pratique dans ce monde physique.

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Et nos critères doivent évidemment, et auraient toujours dû être, le bien- être et l’harmonie de tous, le bien - être et l’harmonie progressive de l’exi stence terrestre tout entière.

L’empoisonnement de la nourriture, de l’air, de l’eau et des sols, la viciation des océans, la trahison du corps, sont des résultats et des conséquences des « mauvais » choix – « mauvais » non en termes de moralité mais en t ermes d’évolution : d’une évolution toujours plus harmonieuse et intégrale et du perfectionnement de soi manifestant toujours plus consciemment une unité croissante. Ces choix et ces orientations nous ont tous trahi, comme ils ont trahi la Terre.

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Où la corruption commence-t-elle ?

Ces jours- ci nous assistons, ou participons à d’innombrables scènes comme acteurs masqués – « masqués » est en l’occurrence un terme inexact, il s’agit plutôt d’un défigurement, d’un bandage, d’un bâillon que nous sommes contraints ou persuadés de subir, de porter, de garder.

Les autorités médicales se sont désintégrées en éclats et faisceaux de voix discordantes.

Quand le bon sens tente encore de relever sa tête rustique, il est cib lé d’invectives et traité de criminel.

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La corruption commence à nous affecter en tant qu’individus dés lors que l’on cède à une pression pour agir à l’encontre de ce que l’on ressent ou sait être juste. Cette pression peut venir aussi bien d’une autre personne, d’un groupe, d’un système, d’une organisation, d’un gouvernement, que de notre propre désir, envie, ambition, préjugé moral ou commandement religieux. Et de nos jours, ce sont des multitudes de signes de corruption qui essaiment, comme si nous étions tous enrégimentés par la discipline d’un faux renoncement, le renoncement, prescrit d’autorité, à notre intégrité individuelle, notre intégrité corporelle, trahissant notre responsabilité humaine. Mais la plus douloureuse et désolante est la corruption que nos corps sont contraints d’accepter, puisque les mesures qui leur sont enjointes sont aliénantes et contraires au sens – à l’instinct ?, à la perception ? – du corps même des ajustements et adaptations nécessaires. Avec notre raison corrompue, nous disons que le corps doit se battre et doit être aidé à se défendre contre une intrusion ennemie, et nous l’infectons ainsi avec nos propres notions mentalisées de bien et de mal, de sécurité et de danger, tandis que sa propre s agesse est d’intégrer, d’évoluer et d’harmoniser. Le corps, le corps cellulaire, connait son milieu et son environnement comme une circulation constante et une incalculable interaction parmi d’innombrables associations vivantes au sein desquelles il doit continument adapter, absorber, A chaque fois que l’on cède, l’on perd un peu plus de son intégrité.

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transformer et ordonner afin de demeurer viable et cohésif en tant qu’un organisme singulier.

Des chercheurs sont désormais en mesure d’observer ce niveau de la réalité et pourtant la connaissance et la sagesse innées de notre corps demeurent ignorées ou trop étonnantes ou déroutantes pour notre pensée.

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C’est à présent pour quiconque parmi nous a pris, ou prend conscience de ces vérités, de se lever et de s’aligner.

Et c’est pour quiconque parmi nous qui est conscient d e la Présence véritable, de l’amour vrai, de l’unité de tout ce qui est, et qui a l’expérience d’une aspiration et d’un élan à servir l’avènement d’un monde matériel plus fidèle et mieux habité, de s’assurer, par une transparence silencieuse et une attenti on vivante, que le corps participe à cette expérience : car, lorsqu’il peut y prendre part, le corps se met spontanément à chercher les moyens et les voies, à ses propres niveaux de perception et de communication cellulaire et moléculaire, pour que ce monde nouveau puisse s’incarner et les êtres nouveaux commencent à se manifester.

Le corps, notre corps, est le terrain de l’évolution ; tout comme il a soutenu et permis toutes les transitions précédentes à travers

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les éons de cette Terre, il révèlera les associations et les relations nouvelles qui serviront la nouvelle conscience.

2020 nous a montré qu’il est temps de nous « déplacer » - d’un état de conscience au prochain, ici, matériellement - : le milieu terrestre tout entier est en ferment et en mutation, bien au-delà et par-delà c es dangers que l’on veut nous persuader de craindre . Il est temps d’aller par -delà les peurs et de nous tourner vers la seule sécurité, celle de la conscience même.

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Le rôle du pouvoir Comment nous soumettons-nous ?

Notre soumission était déjà largement accomplie avant 2020.

A travers les media de masse et le rusé mésusage des technologies courantes, la plupart d’entre nous avait déjà succombé à la dictature de la mode, du style et des « tendances » , qui commença d’envahir nos vies il y a des dizaines d’années déjà et trouva son meilleur allié dans la pression exercée par le milieu social, les groupes d’âge, les « camarades » et l’attrait d’un conformisme toujours réinventé, pour son entreprise de stupéfaction. Cette pression permanente et déterminée pour que chaque individualité se laisse modeler et composer selon les modèles présentés s’est appliquée dans tous les domaines de l’activité humaine, sans épargner les intellectuels. Et peu à peu, cette pression intensive et pratiquement omniprésente a conduit chacun de nous à compromettre nos propres critères d’expression et d’engagement. Et même nos élans d’affirmation et de libération reçurent le traitement identiquement administré à toute « marchandise » ou « commodité » : le nivellement de toute expression à sa valeur consommable.

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Bien que la perte de position individuelle authentique puisse causer de la détresse, la majorité d’entre nous ne peut qu’être plutôt reconnaissante de l’association de la miraculeuse Bonanza des technologies contemporaines avec la géniale et tenace mentalité du marché mondial, puisqu’elle nous pourvoie d’un ac cès virtuel à d’innombrables satisfactions et atténue et compense les ternes nécessités de la vie matérielle. Ce n’est toutefois que lorsque notre approche des bénéfices réels de ces nouvelles possibilités est fermement ancrée, lucide et délibérée, que leur usage peut devenir utile à notre compréhension de la réalité ; en effet, l’accès direct à toutes les connaissances, le partage de toutes les informations et la communication immédiate peuvent nous libérer en grande partie de nos conditionnements et de nos limites, nous aider à briser les barrières et à nous préparer à une humanité plus universelle et solidaire. Tel était en fait le véritable objectif de ces outils perfectionnés – et tel il demeure dés lors que nous pouvons nous dégager de leur usage et l eur exploitation obscurcis qu’en font… d’autres visages de nous-mêmes !

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Effectivement, comme 2020 l’a amplement clarifié, certains d’entre nous, humains, ont formé la croyance qu’ils peuvent éventuellement acquérir le contrôle de cet exsangue insoutenable chaos formé par notre espèce et ont œuvré et planifié en conséquence.

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Ainsi se trouvent encore au sein de notre espèce humaine ceux qui cultivent la volonté séparée d’obtenir du pouvoir et de l’exerc er afin de réaliser leur vision d’un monde séparé. Leur faiblesse est qu’ils ne peuvent œuvrer ensemble qu’aussi longtemps qu’ils partagent les mêmes desseins.

Ils ne connaissent de l’unité que ce qui leur est favorable et commode.

Ils empruntent à la vérité qui doit s’accomplir des notions évidées et pron oncent des paroles sacrées avec l’intention d’en approprier les effets : ils se réfèrent à l’unité du monde, mais ce qu’ils en conçoivent est une masse éteinte et soumise, servile, contente de son sort et fonctionnant de concert.

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Mais quel est le rôle du pouvoir dans nos existences ?

Quiconque parmi nous est-il exempt de ses déformations ?

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Le pouvoir est essentiel.

Sans pouvoir, il n’y a pas de manifestation.

Le pouvoir n’est pas à obtenir ou posséder.

Le pouvoir n’est pas à manier.

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Le pouvoir n’est ni à être utilisé ni mésusé.

Quand un être est unifié, le pouvoir de manifester lui est donné.

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C’est la malédiction de la race humaine, que le pouvoir s’est séparé de sa source : cette séparation est la cause de nos tragédies. Un être unifié sp ontanément manifeste et rayonne l’harmonie véritable : ceci est pouvoir, qui ne peut être imité ni remplacé. Ceci est la loi de l’unité, qu’il nous faut tous apprendre – et ces leçons deviennent plus impératives à chaque instant.

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Et cependant tant d’ entre nous sont assoiffés ou épris de pouvoir, sous une forme ou une autre : le pouvoir nous situe et nous définit dans notre processus d’individualisation, prête du sens et de l’intensité à notre existence, est invité dans notre intimité, salué ou décrié dans nos sociétés, mais voulu et convié. Nous voulons être subjugués, désirés ou attirés, placés sous un sortilège quelconque, envahis, occupés par la personne ou l’objet de nos attentions, nous avons besoin d’éprouver et de sentir l’effet que nous produisons sur les autres, son empire ou au moins son influence, nous croyons prospérer dans l’adulation.

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Généralement et la plupart du temps, nous sommes confondus et incertains quant à la nature du pouvoir et à son origine, selon le niveau de notre être auquel nous y prétendons ou nous y soumettons.

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La séparation du pouvoir de sa source a engendré notre perversion, dans le sens et la mesure où la force de vie en nous a été voilée ou défigurée par son motif égocentrique. Laissée à elle-même et libre de circuler sans interférence ni contrôle, la force de vie est toujours équilibrée et recherche toujours l’harmonie, le progrès, la croissance bien répartie, la beauté, la diversité, la richesse des possibilités et une perfection toujours plus intégrale dans son organisation et sa cohésion.

Laissée à elle-même, la force de vie est irrésistible, toujours candide, toujours confiante, toujours plus inclusive et créative.

Pourtant, dans notre humanité, elle a été pervertie, déviée et dénaturée par le faux règne du pouvoir sur nos existences.

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2020 nous a permis à tous de reconsidérer la nature de nos relations.

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2020 nous a donné – peut- être sans en avoir l’intention, mais avec force – le temps de réfléchir et de revoir nos priorités, de constater combien nous nous trahissons nous-mêmes et trompons nos autres « soi », combien nous gaspillons et tenons pour acquis et justement garanti, avec quelle négligence nous ignorons les myriades d’opportunités de progresser, avec quelle faiblesse nous cédons à des volontés et des attentes égoïstes, avec quelle grossièreté nous abusons de nos vies.

2020 a activé en nous un besoin de recouvrer notre pouvoir intérieur d’exister.

En démontrant comme le pouvoir que nous conférons tous à nos structures sociales et gouvernantes peut concrètement, précisément et complètement se retourner contre nous et nous réduire tous à des pantins sans ressort, 2020 a annoncé haut et fort que le temps est venu pour nous tous de nous lever et de pratiquer vraiment ce que nous savons être la juste force de l’humain et son aptitude innée à évoluer.

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La destinée de l’humanité

Nous, membres de l’espèce humaine sur la Terre, somme pris entre la pression de la conformité, la force de nos désirs, envies et besoins et un certain sens relatif d’une existence idéale. La plupart d’entre nous vivons à présent dans les villes, calfeutrés et isolés des effets et conséquences matériels terrestres de nos modes de vie. Nous nous sommes habitués à nous plaindre, à blâmer ceux qui sont censés gouverner, à déplorer l’état des choses et à prendre comme notre dû tout ce qui nous est rendu possible. Notre attitude la plus foncière et commune est de conjurer quiconque est en position de nous entendre, de bien nous faire croire et de nous convaincre de manière assez insistante que la solution est là pour nous garder nantis du confort et des facilités que nous apprécions tant : « rassurez-nous, convainquez-nous et nous vous ferons toute confiance, nous hypothéquerons et emprunterons pour que ça fonctionne, mais promettez, et nous n’y regarderons pas de trop près quant aux conséquences, tant que ça marche… !».

Toutefois, c’est précisément dans les villes que nos corps ont été graduellement affaiblis, forcés de composer avec une viciation croissan te, par la nourriture, l’air, l’eau et les pollutions plus subtiles.

Les villes sont à tous les niveaux les configurations les plus vulnérables à toutes sortes d’attaques et de dégradations, alors

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même qu’elles sont aussi les facteurs dominants de la surexploitation, l’appauvrissement et l’attrition des ressources de la Terre.

Le terme de « ville » ne s’applique plus à nombreuses de ces mégalopoles rampantes et toxiques – monstres magnétiques qui croissent et croissent et réduisent leurs habitants à des ombres d’eux -mêmes. Jadis (une façon de compter le temps), une ville était un site d’études et de recherches de toutes les connaissances, d’échanges culturels et artistiques, et de prospérité marchande : il y avait une abondante et prodigue circulation d’énergies et il y avait de la fierté dans son éclat et sa richesse humaine et le pays, comme le monde entier, bénéficiait de sa radiance et des développements des multiples quêtes humaines s’y mêlant et s’y rencontrant. Toute société progressive et équilibrée a besoin de moyeux, de concentrations de vues et de positions diverses, de recherches audacieuses et aventureuses, afin que l’ensemble soit irrigué d’élans et de mouvements d’avance dans la perception et l’évolution.

Mais nos agglomérations urbaines sont devenues des lieux de prolifération malveillante.

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2020 nous a présenté un seuil, un seuil s’ouvrant non sur un, mais sur plusieurs avenirs différents.

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Ce n’est pas que ces futurs n’ont jamais auparavant été devinés, sentis, appréhendés, imaginés, représentés, ou souhaités – nous ne manquons pas de science-fiction, de prédictions ou de prophéties et de nombreuses études et analyses et projections des différentes probabilités pouvant vraisemblablement advenir des conditions présentes sont accessibles.

Il y a un avenir, néanmoins, qui ne se prête pas aisément à notre intelligence : c’est l’avenir de la conscience se manifestant.

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2020 a effectivement démontré les tenants et éléments d’un avenir humain géré et organisé per des centres puissants d’autorité – le modèle chinois d’une société heureuse (ou au moins raisonnablement satisfaite) et obéissante est déjà partiellement réalisé. Quelle que soit sa version, un tel avenir implique le recours central à l’intelligence artificielle (une v ague dénomination pour un vaste éventail d’applications technologiques des lois et possibilités de la physique quantique) d’une part, et de l’autre un contrôle suffisamment effectif de la population mondiale, qui cependant peut devoir être quelque peu diminuée pour les besoins de la cause, si elle ne peut être entièrement disciplinée. Les promoteurs et représentants d’un tel avenir s’efforcent bien sûr dans leurs calculs et projections de prendre en compte des facteurs incontrôlables tels que les destructions probables causées par des évènements naturels calamiteux ou ceux

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résultant de rivalités humaines en quête de suprématie faisant usage d’armes chimiques ou atomiques.

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Le second avenir le plus probable, notre avenir ordinaire en quelque sorte – l’évolution malaisée de notre « normalité » -, est un avenir d’apprentissage maladroit et pénible, résultant d’un accroissement des soulèvements naturels et d’une extrême pollution, en même temps que d’une exacerbation continue de l’intolérance dans nos so ciétés. C’est l’avenir qui nous est le plus familier, mais qui devient présentement si dépourvu d’espoir et de plaisir que le premier en apparait d’autant plus attrayant. Sous le couvert d’une urgence sanitaire, 2020 nous a tous introduits d’un seul coup à la première possibilité, qui requière l’abandon de nombreux de nos idéaux et drapeaux chéris, une juste démocratie incluse, nous montrant comme ces nobles velléités se fanent et pâlissent vite devant la seule volonté de survivre, et nous indiquant de nouveaux comportements plus adéquats.

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Ces deux avenirs sont alimentés par le désir humain de retarder ou repousser la mort et de reproduire et de faire durer et si possible s’améliorer le lot de l’humain sur cette Terre, un grain dans l’infinité.

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Mais le second offre au moins quelque chance ou perspective d’avancées intuitives, d’une croissance de la solidarité et du respect et d’une innovation innocente – et peut- être ainsi d’une découverte tâtonnante d’un monde meilleur.

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Et enfin il y a cet autre avenir qui attend.

C’est la graduelle manifestation d’un état et d’une condition d’existence que nuls mots humains ne peuvent commencer à décrire et dont nous avons pourtant de longtemps fait le cœur de notre foi et de nos espoirs, un avenir qui n’a jamais nulle part existé mais qui seul justifiera l’incommensurable labeur de l’évolution et réconciliera tous les contraires. Mais nous ne pouvons aborder ou accéder à cet avenir que si et quand nous remplissons deux conditions : nous ne devons plus avoir aucune peur de la mort, et nous ne devons plus garder aucun attachement. L’on ne peut porter en soi que l’amour de la divinité en chacun et en tous, l’amour de la présence du suprême en chaque atome, chaque once de matière, comme en toute possibilité dans l’univers, l’amour de l’Un et la confiance inconditionnelle en Sa force qui voit.

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Et en fait la mascarade de 2020 a été, en profondeur, le dévoilement des dynamiques respectives de ces trois avenirs, car ils étaient déjà dans l’atmosphère terrestre, contigus et simultanés mais distincts et situés à différents degrés de cette complexe réalité matérielle multidimensionnelle. Et il est peu probable qu’aucun d’entre nous puisse s’acheminer dans seulement l’un des trois ; car c’est encore une question d’é quilibre universel et chaque être individuel est le site et la scène du choix qui doit être fait et rendu effectif et créateur du monde à venir.

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Chacun de nous répond aux évènements, aux circonstances, aux pressions et nécessités selon son centre de perception, son accord et son alignement, son élan, son aspiration, son degré d’unification – et, plus crucialement, sa confiance en la Grâce.

Même le criminel le plus malfaisant peut se tourner vers la Grâce.

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Essentiellement, toute tentative, toute entreprise se fonde sur sa propre vérité ; ainsi nulle ne peut être exclue ou niée et pourtant chacune doit trouver sa juste place et sa juste fonction dans un ensemble harmonieux. Et, au sein de cet ensemble, la rencontre et l’immersion ou la fusion d’une conscience humaine individuelle avec un nouvel être conscient a un rôle créatif très profond.

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Car, par son intermédiaire, l’entière manifestation accède à la prochaine étape évolutive.

Ce n’est pas une question de nombres : ceux qui se sont engagés sur le chemin de la conscience et de l’union, pour qui c’est simplement un besoin central et essentiel, en qui la flamme de l’aspiration croît à travers tout , ceux-ci ne sont de toute évidence guère nombreux jusqu’à présent ; ce qui compte, ce qui est important, ce qui agit vraiment, est le rayonnement direct de l’expérience.

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Devenir

En tous ceux qui sont devenus conscients de la présence, est un sentiment de gratitude ; Cette gratitude se transcrit aussi, dans la vie, en une simple, authentique reconnaissance envers tous, à tout moment – envers chaque être, connu et inconnu, qui est présentement investi dans ce monde matériel, luttant et essayant et s’efforçant et apprenant et se donnant et marchant et échouant et se relevant encore et encore et servant et vivant les questions de notre humaine existence. La gratitude monte naturellement à la présence de la vérité, à la Force et la Grâce de la vraie conscience, c’est là et seulement là qu’elle va, comme l’oiseau à son nid. La reconnaissance va vers tous les autres, qui et où qu’ils soient, et vivent leur part de l’effort et de la lutte essa yant de faire le mieux qu’ils peuvent et qui ensemble servent l’harmonie indispensable qui nous permet à tous d’exister, si imparfaite et assaillie soit-elle.

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La vraie conscience, la conscience de vérité, qui doit prendre la charge de l’évolution et s’incarner dans les êtres humains de transition afin de commencer à développer ses membres et organes de manifestation, est ici, parmi nous – active,

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constamment à l’œuvre dans l’atmosphère de la Terre, nous préparant et nous éduquant.

Elle est sans jugement.

Elle viendra immédiatement à l’aide de tout éveil.

Mais de notre côté, nous devons maintenir et développer la volonté de nous éveiller et de servir.

Notre vigilance doit grandir.

Car nos intelligences peuvent être fourvoyées.

Nos forces vitales peuvent être trompées, nos émotions, sentiments et impulsions peuvent être piégés.

Notre confiance doit exclusivement se reposer en la conscience de vérité.

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Une fois qu ’ en nous-même le contact est établi, que la perception est née, et selon notre aspiration et notre inclination individuelle, la force de ce contact peut nous diriger et nous orienter d’innombrables manières et, tandis que certains sont ou seront enclins à des processus plus concentrés et intensifs de transformation et d’adaptation, d’autres sont encouragés et soutenus à contribuer à des nécessités plus collectives de changement et d’harmonisation.

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Il n’y a aucun champ, aucun domaine, où la conscience de vérité ne s’applique pas, tant que nous nous gardons de toute moindre influence ou interférence ;

Notre intelligence humaine, jusqu’à ce qu’elle soit entièrement tournée vers la vérité, s’efforcera sans relâche de brillamment raisonner et argumenter la suprématie du mental.

Il nous faut nous en libérer et apprendre à écouter et capter, dans le silence offert de notre être apaisé, les claires notes indicatrices de la Vérité. Et même lorsque la pensée humaine cherche encore à nous convaincre que nous nous trompons et ne bâtissons qu’une illusion, il nous faut apprendre à respirer, avec confiance et fermeté, la lumière et sa liberté.

Que ceci soit notre offrande et notre écot à l’ensemble et au tout.

Que ceci soit notre service à l’avenir de la Terre, un avenir de vérité, de vigueur et de joie, de beauté , d’harmonie et de solidarité, un avenir de plénitude et de réel progrès : par notre concentration, notre engagement, notre alignement sans réserve, nous appelons la vraie conscience dans notre humanité et sa force voyante et souveraine dans l’atmosphère de la Terre.

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Car tous autant que nous sommes aujourd’hui sommes à la fois témoins et participants de la fin d’un règne et de l’avènement encore nié ou contredit d’une autre ère, émanant et imprégné d’un autre état de conscience, un état plus haut, plus vrai et plus sûr de la Conscience et de sa manifestation.

L’on pourrait définir le règne du mental comme celui de la dualité.

Il a joué son rôle et rempli sa fonction.

Il nous a aidés, nous les humains, à nous individualiser, à explorer et à progresser, chacun abrité par le bouclier du principe actif de séparation – ce que nous appelons l’ « ego ». Le temps est venu de son dépassement, de libérer notre conscience de ses chaînes et entraves, de ses béquilles et de ses opposés, pour nous élancer et devenir à nouveau les apprentis de ce monde – en vérité.

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Lorsque nous utilisons le terme « conscient », et à moins que nous ayons déjà l’expérience de nous fondre, ne serait - ce qu’une seule seconde de notre temps, dans l’autre, le nouvel état d’être, cela tend à conjurer le sens d’une extrême attention, d’un intense contrôle de soi, d’une tension insoutenable à long terme ; ni notre pensée, ni notre vitalité ne peuvent concevoir une condition réellement supérieure qui serait à la fois sûre, naturelle et inclusive , car elles ont été convaincues de l’ obligation, quand on se tourne vers la « vie spirituelle », d’une formidable discipline d’ascèse.

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Ceci est un malentendu.

L’état d’être en lequel nous sommes en train d’évoluer est celui d’une nature unifiée, d’un continuum de perception, libre de tension et d’effort et riche d’un progrès infini et de profondeurs d’expérience illimitées.

Mais cela commence par un appel pur.

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Toutefois, nous ne pouvons ignorer les conditions de cette Terre.

C’est dans la Matière que le travail s’accomplit.

C’est dans la Matière que se révèle et se trouve le chemin.

La Terre est le site choisi de la conscience se manifestant, au sens de sa découverte évolutive et de son incarnation progressive. L’être humain qui a évolué sur et de cette Terre est le champ de labeur, le pont et l’instrument. Il doit joindre ses forces à celles de la Nature et de la Matière pour la réalisation graduelle et progressive d’une plénitude consciente.

Les conditions présentes sont lourdes d’incertitude et d’obscurité, du point de vue de l’harm onie et du bien-être de la vie terrestre :

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par exemple dans sa réalité tout à fait matérielle il y a déjà une multitude d’objets rejetés ou abandonnés sur son orbite ou errant dans l’espace plus distant et notre Terre elle -même, notre demeure et notre havre et notre mère nourricière, cette demeure merveilleuse que nous devrions partager harmonieusement avec les myriades de ses créations, est blessée, abîmée, hantée et soulevée – et qui est responsable, qui est à blâmer et qui va réparer, restaurer et guérir ? Ceci doit nécessairement participer à notre aspiration et à notre résolution. Quand nous sommes, quand nous serons prêts à nous tourner vers la Conscience et sa Force, que ce soit au-dedans, au-dessus, dans la Matière, dans la Nature, comme vers Une Réalité consciente, alors nous commencerons à nous adresser à la Matière-même de nouvelles façons qui lui permettront de révéler et de délivrer ses ressources créatives et de nous enseigner la véritable collaboration à tous les niveaux. Nous avons déjà l’expérience d’aperçus de ses trésors infinis – lorsque par exemple un enfant découvre de manière inattendue comment générer de l’électricité ou nettoyer un étang - ; il n’y a pas de limites aux possibilités qui peuvent s’ouvrir à des cœurs nettoyés et purifiés et alignés pour de bon à la vérité de l’existence. Il n’y a pas d’échappée : nous, chacun et tous, devons reconnaître notre responsabilité commune pour les méfaits de l’humanité, puisque chacun et tous partageons la même nature humaine – ses fragilités et ses forces, ses vilénies et ses bienfaits – et il ne sert plus à rien d’attribuer le blâme, les reproches et la

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culpabilité, quand nous avons réalisé que le temps est venu de briser le couvercle et d’embrasser l’infini et de le laisser nous guider pour toujours.

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Sache et souviens-toi de ceci :

Tout en toi, chaque partie de toi, peut être contraint, forcé ou acheté… Sauf une chose : ton besoin inconditionnel du divin, de la vérité de l’existence. Tel est ton unique trésor et ton véritable accès à des lendemains dignes de tous les labeurs et toutes les peines, des lendemains souverains.

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Divakar – Auroville, le 5 Décembre 2020

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Aum Namo Bhagavate

Srimiraaravindaye

Namastasyei Namastasyei Namastasyei

Namo Namah

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